J'ai mes yeux fermés, ils sont fermés si fort, tellement fort que je recherche en moi-même le possible, le comment, le moyen de te voir. Je me demande en moi si je t'ai vu comme il le faut, je me demande si je t'aime comme il faut t'aimer.
1. Recherchant la volonté dans l’apparence abstraite et me fondre dans l’apparence vaine de la réalité de l’inconscience apparente. 2. Les idées de ma pensée sortaient de ma volonté et apparaissaient certaines fois en flottant devant moi, 3. elles paraissaient abstraites comme la linguistique. 4. C’est mon étude, ma recherche, mes interrogations sur ce présage apparent. 5. Je m'interroge sur l'abondance de mes sentiments pour toi, sur les voies de mes motivations, Sur le flux de mes intentions. 6. Mon cœur vit les instables pensées douteuses de mon moi intérieur, de ma voix inférieure. 7. Et en moi j’ai une de ces envies de te voir. 8. Et je ferme mes yeux, tellement si fort très souvent et je t’imagine. 9. Je me demande en moi, si je t’ai vu comme il le faut, je me demande, si je t'aime comme il faut aimer. 10. Je me demande que ne faut-il pas faire, pour celle ou celui qu'on aime?! 11. Quelle idée forte, ou quel risque idiot, inouï, qui ne valent pas la peine de happer ?! 12. Quelle est cette volonté forte, spontanée qu'il ne faut prétendre ; qu'il ne faut s'inventer et qu'on atteste s'y tenir ?!
13. Mais j’ai peur !
14. J’ai tellement peur d’être dans une route illusoire ; que je m’en aperçoive et qu’il en soit trop tard.
15. Oui ! j’ai crainte !
16.J'ai crainte De l’imposture dans mon cœur, cette envie qui vient et qui part sans une longue durée et sans accroche.
17. Les autres s’assirent et se tinrent tranquillement dans leur latent discours,
18.et moi, Je me relève très souvent de sombres obstacles de pensée. 19. Je revêts ce discours, apostrophé, incrédule du scepticisme et dans cet élan, je cède donc à l’irrésolution qui produit la suspicion. 20. Viens à mon aide !
Je commence à vivre sans ardeur. 21. Des doutes m’encombrent, dans chacune de mes pensées et à tout moment, 22. C’est cet être que je suis, cet être insatisfait qui me réclame. 23. Je vis donc comme un lièvre terré dans sa tanière.
24. J’ai crainte ! 25. J'ai crainte De l’impensable, qu’il me surprenne aux grands et forts jours de mes louanges, et qu’il m’en déprave. 26. Je suis dupé ! 27. Dupé, mystifié dans ma raison, cette raison, elle vient, comme elle part, elle revient, et elle repart.
Adiy'el
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